1er janvier

Nyōdōsai / Ōmiwa-jinja

Festival où l’on prie pour la sécurité du pays et pour avoir une bonne récolte.On allume un feu dans une partie du haiden (bâtiment de culte) dédié à cet usage, puis, avec des torches d'environ 3 mètres de longueur, on amène ce feu aux 19 sanctuaires auxiliaires qui se trouve au pied du mont Miwa-yama. Cette procession est très majestueuse.De plus, ce feu est surnommé « kami no hi » (feu divin) et, encore de nos jours, la coutume veut qu'il soit utilisé pour allumer des cierges sur les kamidana (autel consacré à un dieu dans une maison) ou pour faire cuire la soupe zōni (l'un des plats typiques du Nouvel An).

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11 février

Otsuna matsuri / Ettsumi / Ōnishi

Dans chacun des deux quartiers, des gens apportent de la paille et fabriquent un cordage : le cordage « homme » dans le sanctuaire Kasuga-jinja à Ettsumi, et le cordage « femme » dans le sanctuaire Ichikishima-jinja à Ōnishi. Puis, tous deux sont combinés au sanctuaire Susanoo-jinja afin d’effectuer la « cérémonie de mariage des cordages ».On dit que ce festival trouve son origine dans une légende : deux dieux, Susanoo-no-mikoto et Kushinada-hime, auraient chacun été sauvés de la noyade dans ces quartiers, avant de semarier à la nouvelle année.C’est un festival où l’on prie pour avoir d’abondantes récoltes et une bonne descendance.

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Du 8 au 10 avril

Haru no Ōmiwa matsuri / Ōmiwa-jinja

Grand festival dont la tradition remonte à près de 2000 ans :à l’époque de l’empereur Sujin, une terrible épidémie éclata, mais grâce à la prière adressée aux dieux lors de ce festival, la paix revint et le pays prospéra.Le 9, des gens paradent dans la ville de Miwa en portant des costumes traditionnels. Le 10, à partir de midi, une très belle représentation de théâtre nōgaku est donnée.

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Premier dimanche de juin

Imazato no jamaki - Kizuki-jinja
Kagi no jamaki - Yasaka-jinja

Festival ayant pour but de souhaiter aux garçons de grandir en bonne santé.Dans le sanctuaire Kizuki-jinja, situé à Imazato, après 13h, des garçons d'une dizaine d'années fabriquent un serpent de 18 m avec de la paille. Puis, tout en transportant ce serpent, ils font le tour des maisons d'Imazato en souhaitant « félicitations » à leurs habitants.Le matin du même jour, à Kagi, dans le sanctuaire Yasaka-jinja, des garçons fabriquent un serpent dont la tête pèse environ 300 kg avec de la paille de riz.Puis dans l’après-midi, le serpent sur l'épaule, ils rendent visite aux familles du quartier qui ont connu d'heureux évènements dans l’année.

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Fin août

Sōmen kansha-sai / Ōmiwa-jinja

Des fabricants et des marchands de sōmen (type de nouilles) se réunissent au sanctuaire pour remercier les dieux de la réussite des ventes de sōmen pendant l’été.Après la cérémonie, un spectacle de danse très original, voué à évoquer le processus de fabrication des sōmen, a lieu devant le haiden (bâtiment de culte).

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Deuxième dimanche d’octobre

Aki matsuri / Kadofusa-jinja

Représentation de shishimai (danse du lion) dans la tradition du village de Soni, qui perdure depuis environ 300 ans.Il s'agit d'une danse élégante, de haute qualité, et qui propose un programme divers et varié.Le spectacle acrobatique des enfants qui dansent sur les épaules des adultes est tout particulièrement impressionnant.

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Troisième dimanche d’octobre

Uta no aki matsuri / Udanomikumari-jinja

Festival existant depuis plus de 1000 ans.Une fois par an, la déesse Haya-akitsu-hime-no-mikoto, du sanctuaire Sōsha-mikumari-jinja, monte à bord d'un mikoshi (sanctuaire portable) en prenant avec elle des lances, des paniers de fleurs et des tambours, puis réalise un trajet de 12 km aller-retour afin de rendre visite au dieu Haya-akitsu-hiko-no-mikoto, du sanctuaire Udanomikumari-jinja.Cette procession pleine d’énergie constitue un spectacle saisissant, notamment ses chars à tambours d'environ une tonne qui arrivent des quatre coins d'Utano, accompagnés du cri « Chō-saya ».

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14 novembre

Sake matsuri / Ōmiwa-jinja

Festival au cours duquel on prie le dieu du sanctuaire, vénéré depuis l'Antiquité comme dieu du saké, pour s'assurer une bonne production de saké.Des fabricants et des maîtres de saké de tout le pays se réunissent, et des miko (jeunes filles officiant dans un sanctuaire) dansent pour les dieux.De plus, une exposition des meilleurs sakés du japon et une séance de dégustation de sakés sont organisées.À noter que le jour précédent, on forme une grande boule appelée sugitama, symbole du dieu du saké, avec les aiguilles du cèdre qui se trouve devant le haiden. On l'accroche au haiden, puis après le festival, on distribue des sugitama plus petits aux producteurs de saké de tout le pays.

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